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Death laid an egg

Giulio Questi, 1968

Anna élève des poulets avec son mari Marco.

Elle ignore que celui-ci la trompe avec sa nièce Gabrielle.

Les deux amants projettent d’éliminer Anna, mais Gabrielle aime en fait un autre homme, qui découvre que Marco est un tueur de prostituées.

Durée 93 minutes

  • Jean-Louis Trintignant : Marco
  • Gina Lollobrigida : Anna
  • Ewa Aulin : Gabri
  • Jean Sobieski : Mondaini
  • Margherita Horowitz : la secrétaire de Marco

Sans mobile apparent

Philippe Labro, 1971

Sans mobile apparent Labro_71Nice, 1971.

L’inspecteur Carella enquête sur deux meurtres semblables commis la même journée. Deux autres surviennent le lendemain.

Une course contre la montre s’engage pour trouver le lien entre ces quatre meurtres sans mobile apparent.

Durée 98 minutes

  • Jean-Louis Trintignant : l’inspecteur Stéphane Carella
  • Dominique Sanda : Sandra Forest
  • Carla Gravina : Jocelyne Rocca
  • Paul Crauchet : Francis Palombo
  • Laura Antonelli : Juliette Vaudreuil
  • Jean-Pierre Marielle : Perry Rupert-Foote
  • Stéphane Audran : Hélène Vallée

Eaux profondes

Michel Deville, 1981

Eaux profondes Deville_81À Jersey, Mélanie et Vic forment un couple particulier, même s’ils sont bien intégrés dans la population locale.

Mélanie séduit d’autres hommes et Vic regarde son épouse dans les bras des autres, sans manifester extérieurement la moindre jalousie.

Il s’arrange toutefois pour faire peur aux prétendants et les éloigner de sa femme.

Un jour, celle-ci s’éprend du pianiste Carlo. Lors d’une soirée, Vic le tuera en faisant croire à une mort accidentelle dans une piscine.

L’enquête conclut à l’accident, mais Mélanie accuse son mari. Arrive alors un Canadien, que Mélanie séduit à nouveau.

Durée 94 minutes

  • Isabelle Huppert : Mélanie
  • Jean-Louis Trintignant : Vic
  • Sandrine Kljajic : Marion Allen
  • Philippe Clévenot : Henri Valette
  • Robin Renucci : Ralph
  • Christian Benedetti : Carlo
  • Jean-Michel Dupuis : Philip Cowan
  • Bruce Myers : Tony Cameron
  • Martine Costes : La maman de Julie

Les Biches

Claude Chabrol, 1968

Les biches Chabrol_68Frédérique, riche bourgeoise parisienne oisive et insouciante, remarque un jour une jeune fille bohème, Why, qui dessine des biches à la craie sur le pont des Arts.

Elle la séduit puis l’entraîne dans sa villa tropézienne. Elles y passent d’agréables moments, jusqu’au jour où Why tombe amoureuse d’un séduisant architecte, Paul Thomas.

Frédérique, dans un accès de jalousie incontrôlable, décide alors de séduire Paul.

Elle ne se doute pas encore que Why, délaissée de toutes parts, va finir par perdre petit à petit la raison.

Durée 99 minutes

  • Jean-Louis Trintignant : Paul Thomas
  • Jacqueline Sassard : Why
  • Stéphane Audran : Frédérique
  • Nane Germon : Violetta
  • Serge Bento : l’antiquaire
  • Henri Attal : Robèque
  • Dominique Zardi : Riais

Le mouton enragé

Michel Deville, 1974

Le mouton enragé Deville_74Nicolas Mallet est un modeste employé de banque résigné à la médiocrité sociale pour la sécurité que lui procure son emploi.

Introverti et terne, avec l’assistance et sous les directives d’un ancien camarade de lycée, Claude Fabre, il va devenir un séducteur assuré, un arriviste opportuniste sans ambition définie.

Aux lendemains de la crise du pétrole, le Bel Ami des années 70 connaît une remarquable ascension sociale, en s’appuyant exclusivement sur les femmes qu’il séduit presque sans le vouloir, tout en étant téléguidé par Fabre.

Allant chercher le pouvoir auprès de ceux qui le régentent, sachant se rendre indispensable, il va réussir son ascension et favoriser celle de sa première conquête.

Durée 105 minutes

  • Jean-Louis Trintignant : Nicolas Mallet
  • Romy Schneider : Roberte Groult
  • Jean-Pierre Cassel : Claude Fabre
  • Jane Birkin : Marie-Paule Allard
  • Florinda Bolkan : Flora Danieli (doublée en français par Martine Sarcey)
  • Georges Wilson : Julien Lourceuil
  • Henri Garcin : le député Berthoud
  • Christine Boisson : la jeune fille chez Flora Danieli
  • Dominique Constanza : Sabine, nièce

Le train

Pierre Granier-Deferre, 1973

Le train Granier-Deferre_73Mai 1940, village de Fumay dans les Ardennes au début de l’offensive allemande à travers la Belgique.

On voit passer des réfugiés belges dans un climat très calme et sous un grand soleil. Julien Maroyeur est réparateur de postes de radio et sa femme Monique est enceinte.

L’exode étant décidé, ils se rendent à la gare. Monique et leur fille ont le droit de monter dans une voiture de première classe, mais Julien doit monter dans le dernier wagon. Un fourgon où se trouvent déjà Julie, une prostituée et d’autres voyageurs.

En attendant qu’une locomotive soit attelée, Julien va voir sa femme et sa fille dans leur wagon en tête du train. C’est quand il revient et remonte dans le wagon qu’il découvre Anna, une belle jeune femme mystérieuse.

Le train roule vers le sud. Lors d’un arrêt pour charger de l’eau, ils doivent accueillir d’autres réfugiés dont une jeune mère allaitant son bébé. Julien est intimidé par la beauté et le caractère mystérieux d’Anna.

Dans une grande gare, le train doit s’arrêter toute la nuit pour laisser passer des convois militaires. Le train est coupé en deux et Julien séparé de sa femme et de sa fille.

Durée 95 minutes

  • Jean-Louis Trintignant : Julien Maroyeur, un réparateur de TSF de Fumay, marié, un enfant, myope et réformé, qui fuit devant l’avance allemande
  • Romy Schneider : Anna Küpfer, une jeune juive allemande
  • Maurice Biraud : Maurice, un déserteur, passager
  • Régine : Julie, une prostituée, passagère
  • Nike Arrighi : Monique Maroyeur, la femme enceinte de Julien
  • Serge Marquand : le moustachu, une gouape, passager
  • Franco Mazzieri : le maquignon, passager
  • Paul Amiot : François dit « Verdun », un ancien combattant, passager
  • Jean Lescot : René
  • Roger Ibáñez : l’émigré espagnol, passager
  • Anne Wiazemsky : la paysanne file-mère, passagère
  • Paul Le Person : le commissaire, un homme de la Gestapo
  • Henri Attal : le chauffeur de la locomotive
  • Pierre Collet : le maire de Fumay
  • Jean-Pierre Castaldi : le sergent

AUTOUR DU FILM

Le Train est tiré du roman éponyme de Georges Simenon.

Parmi autres passagers du wagon, faune pittoresque et déjantée, on notera Serge Marquand en brute primitive qui convoite la belle Romy, Maurice Biraud, en déserteur pillard et cynique, Régine en paumée désaxée folle de son corps. Jean-Pierre Castaldi fait une brève apparition en sergent de l’armée française, et Marcel Dalio en capitaine maladroit qui se tire une balle dans le pied.

« Verdun », le vétéran de la Grande Guerre, est un peu trop vieux pour l’époque. En 1940, il devrait être quadragénaire ou quinquagénaire. Maurice Biraud, déserteur de l’armée française, arbore une chemise de laine kaki de l’US ARMY, type 1941, qu’on ne verra en France qu’en 1944.

La traction du train fut assurée par l’incontournable locomotive à vapeur 230 G 353 de la SNCF. L’avion léger allemand qui largue les tracts est un Morane 500 de 1946.

Pour illustrer la guerre, le film reprend des extraits d’actualités très connus et très spectaculaires avec une attaque de bombardiers en piqué Ju-87 Stuka incendiant et faisant exploser des chars français. Sans aucun commentaire, mais avec une bande son angoissante.

Le film reprend des souvenirs du réalisateur Pierre Granier-Deferre qui avait lui-même vécu l’exode. Il montre un fort contraste entre les dramatiques évènements de la guerre et la vie quotidienne de l’exode souvent drôle et agréable sous le soleil.

Pleins feux sur l’assassin

Georges Franju, 1961

Pleins feux sur l'assassin Franju_61La plupart des héritiers du comte de Keraudren connaissent une mort violente dans le château dont ils doivent assurer l’entretien et les charges, la mort du comte – dont le corps n’a pas été retrouvé – ne pouvant être déclarée qu’au terme d’une période de cinq ans.

Durée 88 minutes

  • Pierre Brasseur : le comte de Keraudren
  • Pascale Audret : Jeanne
  • Jean-Louis Trintignant : Jean-Marie
  • Jean Babilée : Christian
  • Dany Saval : Micheline
  • Marianne Koch : Edwige
  • Philippe Leroy-Beaulieu : André

Compartiment tueurs

Costa-Gavras, 1965

Compartiment tueurs Costa-Gavras_65Une passagère d’une voiture-couchettes d’un train Marseille-Paris est retrouvée étranglée.

Par la suite, plusieurs des autres occupants du compartiment où elle se trouvait sont assassinés, alors que la police tente de recueillir le témoignage de chacun.

À la police judiciaire, l’inspecteur Grazziani et son assistant Jean-Loup Gabert sont sommés de mettre fin rapidement à cette vague de crimes…

Détail étrange : le tueur est plus rapide que la police pour retrouver ses potentielles victimes, les cinq occupants survivants du compartiment.

Durée 95 minutes

  • Yves Montand: l’inspecteur Grazziani, dit « Grazzi »
  • Jacques Perrin : Daniel, le jeune voyageur
  • Catherine Allégret : Benjamine Bombat, dite « Bambi »
  • Pierre Mondy : le commissaire Tarquin
  • Claude Mann : l’inspecteur Jean-Lou Gabert
  • Jean-Louis Trintignant : Éric Grandin, un amant d’Éliane
  • Simone Signoret : Éliane Darrès, comédienne
  • Charles Denner : Bob Vaski, l’amant de Georgette
  • Michel Piccoli : René Cabourg, représentant
  • Bernadette Lafont : la sœur de Georgette
  • Christian Marin : le beau-frère de Georgette
  • Claude Dauphin : le frère d’Éliane
  • Daniel Gélin : le vétérinaire
  • Marcel Bozzuffi : un agent de police

COMMENTAIRES

Découvrant le livre Compartiment tueurs de Sébastien Japrisot, Costa-Gavras en écrivit un scénario et réussit à y intéresser le producteur Julien Derode. Le film eut du succès en France et même aux États-Unis, où il reçut des critiques dithyrambiques.

Costa-Gavras avait rencontré Simone Signoret et Yves Montand sur le tournage du film Le Jour et l’Heure de René Clément, pour lequel il avait travaillé en qualité d’assistant.

Le film réunit une distribution étonnante de grands acteurs et de seconds rôles du cinéma français d’après-guerre, voire de jeunes étoiles de la nouvelle vague.

Vivement dimanche !

François Truffaut, 1983

Vivement dimanche Truffaut_83Barbara (Fanny Ardant) est la secrétaire de Julien Vercel (Jean-Louis Trintignant), agent immobilier.

Secrètement amoureuse de lui, elle va l’aider à se tirer d’affaire lorsqu’il est accusé de deux meurtres.

Julien, recherché par la police, se cache, tandis que Barbara mène l’enquête.

Durée 110 minutes

  • Fanny Ardant : Barbara Becker
  • Jean-Louis Trintignant : Julien Vercel
  • Jean-Pierre Kalfon : Le prêtre Massoulier
  • Philippe Morier-Genoud : Le commissaire Santelli
  • Jean-Louis Richard : « Louison »
  • Caroline Sihol : Marie-Christine Vercel
  • Anik Belaubre : Paula Delbecq
  • Nicole Félix : La prostituée défigurée
  • Pascale Pellegrin : Candidate au secrétariat

AUTOUR DU FILM

  • Le tournage s’est déroulé du 4 novembre au .
  • Le film a été tourné dans la ville de Hyères juste avant la modernisation du centre urbain et la disparition du vieux cinéma. Ce film constitue un témoignage unique sur la ville à cette époque. Dans le film, Hyères n’est jamais citée, il est juste dit « La ville » par les personnages.
  • Vivement dimanche ! est le dernier film réalisé par François Truffaut, décédé le d’une tumeur cérébrale.
  • Le film a été réalisé en noir et blanc, et en reprenant d’une manière volontairement caricaturale les codes du film noir des années 1950, dans les dialogues, le scénario ou le traitement de la lumière