Death laid an egg
Giulio Questi, 1968
Durée 93 minutes
- Jean-Louis Trintignant : Marco
- Gina Lollobrigida : Anna
- Ewa Aulin : Gabri
- Jean Sobieski : Mondaini
- Margherita Horowitz : la secrétaire de Marco
Durée 93 minutes
Durée 98 minutes
À Jersey, Mélanie et Vic forment un couple particulier, même s’ils sont bien intégrés dans la population locale.
Mélanie séduit d’autres hommes et Vic regarde son épouse dans les bras des autres, sans manifester extérieurement la moindre jalousie.
Il s’arrange toutefois pour faire peur aux prétendants et les éloigner de sa femme.
Un jour, celle-ci s’éprend du pianiste Carlo. Lors d’une soirée, Vic le tuera en faisant croire à une mort accidentelle dans une piscine.
L’enquête conclut à l’accident, mais Mélanie accuse son mari. Arrive alors un Canadien, que Mélanie séduit à nouveau.
Durée 94 minutes
Frédérique, riche bourgeoise parisienne oisive et insouciante, remarque un jour une jeune fille bohème, Why, qui dessine des biches à la craie sur le pont des Arts.
Elle la séduit puis l’entraîne dans sa villa tropézienne. Elles y passent d’agréables moments, jusqu’au jour où Why tombe amoureuse d’un séduisant architecte, Paul Thomas.
Frédérique, dans un accès de jalousie incontrôlable, décide alors de séduire Paul.
Elle ne se doute pas encore que Why, délaissée de toutes parts, va finir par perdre petit à petit la raison.
Durée 99 minutes
Nicolas Mallet est un modeste employé de banque résigné à la médiocrité sociale pour la sécurité que lui procure son emploi.
Introverti et terne, avec l’assistance et sous les directives d’un ancien camarade de lycée, Claude Fabre, il va devenir un séducteur assuré, un arriviste opportuniste sans ambition définie.
Aux lendemains de la crise du pétrole, le Bel Ami des années 70 connaît une remarquable ascension sociale, en s’appuyant exclusivement sur les femmes qu’il séduit presque sans le vouloir, tout en étant téléguidé par Fabre.
Allant chercher le pouvoir auprès de ceux qui le régentent, sachant se rendre indispensable, il va réussir son ascension et favoriser celle de sa première conquête.
Durée 105 minutes
Mai 1940, village de Fumay dans les Ardennes au début de l’offensive allemande à travers la Belgique.
On voit passer des réfugiés belges dans un climat très calme et sous un grand soleil. Julien Maroyeur est réparateur de postes de radio et sa femme Monique est enceinte.
L’exode étant décidé, ils se rendent à la gare. Monique et leur fille ont le droit de monter dans une voiture de première classe, mais Julien doit monter dans le dernier wagon. Un fourgon où se trouvent déjà Julie, une prostituée et d’autres voyageurs.
En attendant qu’une locomotive soit attelée, Julien va voir sa femme et sa fille dans leur wagon en tête du train. C’est quand il revient et remonte dans le wagon qu’il découvre Anna, une belle jeune femme mystérieuse.
Le train roule vers le sud. Lors d’un arrêt pour charger de l’eau, ils doivent accueillir d’autres réfugiés dont une jeune mère allaitant son bébé. Julien est intimidé par la beauté et le caractère mystérieux d’Anna.
Dans une grande gare, le train doit s’arrêter toute la nuit pour laisser passer des convois militaires. Le train est coupé en deux et Julien séparé de sa femme et de sa fille.
Durée 95 minutes
Le Train est tiré du roman éponyme de Georges Simenon.
Parmi autres passagers du wagon, faune pittoresque et déjantée, on notera Serge Marquand en brute primitive qui convoite la belle Romy, Maurice Biraud, en déserteur pillard et cynique, Régine en paumée désaxée folle de son corps. Jean-Pierre Castaldi fait une brève apparition en sergent de l’armée française, et Marcel Dalio en capitaine maladroit qui se tire une balle dans le pied.
« Verdun », le vétéran de la Grande Guerre, est un peu trop vieux pour l’époque. En 1940, il devrait être quadragénaire ou quinquagénaire. Maurice Biraud, déserteur de l’armée française, arbore une chemise de laine kaki de l’US ARMY, type 1941, qu’on ne verra en France qu’en 1944.
La traction du train fut assurée par l’incontournable locomotive à vapeur 230 G 353 de la SNCF. L’avion léger allemand qui largue les tracts est un Morane 500 de 1946.
Pour illustrer la guerre, le film reprend des extraits d’actualités très connus et très spectaculaires avec une attaque de bombardiers en piqué Ju-87 Stuka incendiant et faisant exploser des chars français. Sans aucun commentaire, mais avec une bande son angoissante.
Le film reprend des souvenirs du réalisateur Pierre Granier-Deferre qui avait lui-même vécu l’exode. Il montre un fort contraste entre les dramatiques évènements de la guerre et la vie quotidienne de l’exode souvent drôle et agréable sous le soleil.
Durée 88 minutes
Une passagère d’une voiture-couchettes d’un train Marseille-Paris est retrouvée étranglée.
Par la suite, plusieurs des autres occupants du compartiment où elle se trouvait sont assassinés, alors que la police tente de recueillir le témoignage de chacun.
À la police judiciaire, l’inspecteur Grazziani et son assistant Jean-Loup Gabert sont sommés de mettre fin rapidement à cette vague de crimes…
Détail étrange : le tueur est plus rapide que la police pour retrouver ses potentielles victimes, les cinq occupants survivants du compartiment.
Durée 95 minutes
Découvrant le livre Compartiment tueurs de Sébastien Japrisot, Costa-Gavras en écrivit un scénario et réussit à y intéresser le producteur Julien Derode. Le film eut du succès en France et même aux États-Unis, où il reçut des critiques dithyrambiques.
Costa-Gavras avait rencontré Simone Signoret et Yves Montand sur le tournage du film Le Jour et l’Heure de René Clément, pour lequel il avait travaillé en qualité d’assistant.
Le film réunit une distribution étonnante de grands acteurs et de seconds rôles du cinéma français d’après-guerre, voire de jeunes étoiles de la nouvelle vague.
Durée 110 minutes