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Le nom de la rose

Jean-Jacques Annaud, 1986

Le nom de la rose Annaud_86En l’an 1327, dans une abbaye bénédictine du nord de l’Italie, des moines sont retrouvés morts dans des circonstances suspectes.

Cette abbaye réunit des franciscains et des représentants du pape — à cette époque, les papes d’Avignon — pour une confrontation en terrain neutre.

Un des franciscains les plus importants est Guillaume de Baskerville, accompagné du jeune novice Adso de Melk confié par son père au clergé. Ils mèneront l’enquête sur les morts mystérieuses.

Elle se révèlera difficile et non sans surprises, avec notamment l’arrivée de l’Inquisition.

Durée 131 minutes

  • Sean Connery (VF : Claude Giraud) : Guillaume de Baskerville
  • Christian Slater (VF : Vincent Ropion) : Adso de Melk
  • Helmut Qualtinger (VF : Henry Djanik) : Remigio de Varagine
  • Elya Baskin (VF : Patrick Préjean) : Severin de Sant’Emmerano
  • Michael Lonsdale (VF : lui-même) : l’abbé
  • Volker Prechtel (VF : Georges Aminel) : Malachie de Hildesheim
  • Feodor Chaliapin Jr. (VF : Jean Davy) : Jorge de Burgos
  • Ron Perlman : Salvatore

AUTOUR DU FILM

Dans la scène opposant Guillaume à Jorge de Burgos, durant le débat sur le rire, Guillaume tient cette phrase pour argument : « Le rire est le propre de l’homme ». Cette formulation précise est en réalité due à Rabelais, qui vécut au XVIe siècle, même si l’idée que l’homme est le seul animal qui puisse rire est déjà exprimée par Aristote (De partibus animalium III, 10). Ce léger anachronisme — la scène se place en 1327 — se trouve déjà dans le roman.

Zardoz

John Boorman, 1974

Zardoz Boorman_732293. La Terre a été totalement dévastée et la société est divisée en plusieurs castes : les Brutes, les Exterminateurs et les Barbares qui vouent un culte sans limites au dieu Zardoz.

Tous œuvrent pour les Éternels, un groupe d’humains immortels.

Ce nouvel équilibre social va être bouleversé lorsque Zed, un Exterminateur, décide de pénétrer chez les Éternels, défiant ainsi le dieu Zardoz.

Durée 107 minutes

  • Sean Connery (VF : Jean-Claude Michel) : Zed
  • Charlotte Rampling (VF : Ginette Pigeon) : Consuella
  • Sara Kestelman (VF : Paule Emanuele) : May
  • Niall Buggy (en) (VF : Philippe Ogouz) : Arthur Frayn / Zardoz
  • John Alderton (en) (VF : Jean-Pierre Leroux) : Friend
  • Sally Anne Newton : Avalow
  • Jessica Swift : une apathique

AUTOUR DU FILM

  • Le rôle de Zed avait été promis à Burt Reynolds mais l’acteur déclina l’offre pour cause de hernie. John Boorman s’est alors tourné vers Sean Connery.
  • Comme l’indique l’une des scènes du film, le nom Zardoz est en fait un morceau du titre The Wizard of Oz (Le Magicien d’Oz).
  • La dernière scène du film obligea Sean Connery et Charlotte Rampling à subir de longues heures de maquillage. Il fallut recommencer deux fois d’abord parce que le film avait été endommagé et ensuite parce qu’un stagiaire l’avait par mégarde exposé à la lumière. Ce dernier incident a provoqué la colère de Connery qui a même menacé de frapper le stagiaire s’il le croisait.
  • Du fait de ses choix budgétaires et de son esthétique étonnante, ce film est parfois considéré par certains critiques comme un navet ou un nanar. Ainsi, le critique de cinéma François Forestier y fait référence dans son livre 101 nanars, et il dispose d’une longue critique sur le site spécialisé Nanarland, dans la catégorie « polémique » (indiquant que les auteurs sont partagés quant au statut du film), assortie d’une « contre-chronique » vantant les mérites du film. Bien que le film ait été un échec commercial et critique à sa sortie, il eut un grand succès en vidéo, devenant même un film culte pour les adeptes de films de science-fiction.
  • Certains pourraient trouver un clin d’œil à la série des films James Bond au moment où Sean Connery tire un coup de révolver Webley en direction de la caméra dans les premières minutes du film.