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The beast must die !

Paul Annett, 1974

Millionnaire et chasseur réputé, Tom Newcliffe rassemble plusieurs invités dans son manoir, une authentique forteresse dont un sophistiqué réseau de télésurveillance épie chaque recoin.

Du professeur expert en lycanthropie, au concertiste, en passant par un artiste maudit et à un diplomate en disgrâce, Newcliffe soupçonne l’un de ses convives d’être un loup-garou.

S’il compte sur la prochaine nuit de pleine lune pour l’abattre et ajouter le plus redoutable des gibiers à son tableau de chasse, la créature le précède.

Un à un, elle extermine ses invités.

Durée 93 minutes

  • Calvin Lockhart : Tom Newcliffe
  • Peter Cushing : le docteur Christopher Lundgren
  • Marlene Clark : Caroline Newcliffe
  • Anton Diffring : Pavel
  • Charles Gray : Arthur Bennington
  • Ciaran Madden : Davina Gilmore
  • Tom Chadbon : Paul Foote
  • Michael Gambon : Jan Jarmokowski

L’impasse aux violences

John Gilling, 1960

L'impasse aux violences Gilling_60Édimbourg 1820.

Le docteur Knox scandalise ses confrères plus timorés en encourageant ouvertement l’activité des voleurs de cadavres.

Deux sinistres fripouilles décident de gagner les faveurs du docteur sans se donner la peine de voler les cadavres.

Elles les fabriquent en fréquentant les ruelles les plus mal famées d’Édimbourg.

Durée 97 minutes

  • Peter Cushing (VF : Rene Arrieu) : le docteur Robert Knox
  • June Laverick : Martha Knox
  • Donald Pleasence (VF : Jean Berton) : William Hare
  • George Rose (VF : Serge Lhorca)  : William Burke
  • Renee Houston : Helen Burke
  • Dermot Walsh : le docteur Geoffrey Mitchell
  • Billie Whitelaw : Mary Patterson

AUTOUR DU FILM

Le film s’inspire de l’histoire vraie des tueurs en série William Burke et William Hare, qui commirent dix-sept meurtres à Édimbourg au XIXe siècle dans le but de revendre les corps au docteur Robert Knox, qui était alors limité dans ses recherches par les autorités anglaises qui n’autorisaient que l’utilisation des corps de criminels exécutés. Le cinéma s’intéressa à de nombreuses reprises à leur histoire : Le Récupérateur de cadavres (1945), The Greed of William Hart (1948), The Anatomist (1961), Cadavres à la pelle (1972) ou encore Le Docteur et les Assassins (1985).

Les maîtresses de Dracula

Terence Fisher, 1960

Les maîtresses de dracula Fisher_60Nouvellement nommée en Transylvanie, une jeune enseignante est amenée à libérer un jeune homme enchaîné par sa mère.

Elle ne se doute pas de ce qu’elle vient de relâcher.

Durée 85 minutes

  • Peter Cushing (VF : Gérard Férat) : docteur Van Helsing
  • Yvonne Monlaur : Marianne Danielle
  • David Peel (VF : Roland Ménard) : baron Meinster
  • Martita Hunt (VF : Lucienne Givry) : baronne Meinster
  • Freda Jackson : Greta
  • Miles Malleson (VF : Richard Francœur) : docteur Tabler

Le crâne maléfique

Freddie Francis, 1965

Le crane malefique Francis_65Un expert en occultisme fait l’acquisition du crâne du Marquis de Sade.

Ce crâne posséderait de mystérieux pouvoirs.

Durée 90 minutes

  • Peter Cushing (VF : Jean-Louis Jemma) : Dr Christopher Maitland
  • Patrick Wymark : Anthony Marko
  • Jill Bennett : Jane Maitland
  • Nigel Green (VF : Georges Aminel) : Inspecteur Wilson
  • Christopher Lee (VF : Marc Cassot) : Sir Matthew Phillips
  • Patrick Magee : le chirurgien de la Police
  • Peter Woodthorpe : Bert Travers

Le commando des morts-vivants

Ken Wiederhorn, 1977

Le commando des morts vivants Wiederhorn_77Quelque part à l’est des Antilles, un petit bateau de croisière entre en collision avec un énorme cargo qui le fait échouer au large d’une île à première vue déserte.

Porté disparu, le capitaine est retrouvé victime d’une mort aussi atroce qu’inexplicable, dans des circonstances manifestement destinées à inspirer la terreur aux naufragés.

Dans l’île, les rescapés découvrent avec soulagement une somptueuse résidence de style colonial qu’ils croient d’abord inhabitée.

Mais un phonographe faisant retentir du Wagner dans les profondeurs de la jungle leur révèle bientôt une présence et, à travers un haut-parleur, une voix à l’accent germanique les interpelle, leur enjoignant de quitter les lieux au plus vite.

Durée 70 minutes

  • Peter Cushing : SS Commander
  • Brooke Adams : Rose
  • Fred Buch : Chuck
  • Jack Davidson : Norman
  • Luke Halpin : Keith
  • D.J. Sidney : Beverly
  • Don Stout : Dobbs
  • John Carradine : Captain
  • Clarence Thomas : Fisherman

Le chien des Baskerville

Terence Fisher, 1959

Le chien des baskerville Fisher_59En l’an 1790, Sir Hugo Baskerville, un aristocrate cruel qui règne sur le Devonshire, est attaqué par un énorme chien alors qu’il vient de poignarder une paysanne sur la lande.

De là naît la légende du chien des Baskerville.

Plusieurs décennies plus tard, Sir Charles Baskerville meurt sur la lande dans des circonstances mystérieuses. Son neveu, Sir Henry, arrive de Johannesburg pour hériter du domaine familial.

Le célèbre détective Sherlock Holmes et son fidèle ami, le docteur Watson, sont contactés pour veiller sur lui. Holmes est persuadé qu’une intelligence humaine, et non démoniaque, en veut à Sir Henry. Il charge Watson d’accompagner ce dernier à Dartmoor.

Durée 87 minutes

  • Peter Cushing (VF : Jacques Beauchey) : Sherlock Holmes
  • André Morell (VF : Jacques Berlioz) : le docteur Watson
  • Christopher Lee (VF : Bernard Dhéran) : Sir Henry Baskerville
  • Marla Landi (VF : Nadine Alari) : Cecile
  • David Oxley : Sir Hugo Baskerville (VF Bernard Dhéran)
  • Francis De Wolff (VF : Paul Bonifas) : le docteur Mortimer
  • Miles Malleson (VF : Camille Guérini) : Bishop
  • Ewen Solon (VF : Stéphane Audel) : Stapleton
  • John Le Mesurier (VF : Pierre Leproux) : Barrymore

AUTOUR DU FILM

  • C’est le premier long métrage mettant en scène les aventures de Sherlock Holmes à être filmé en couleur. Le Chien des Baskerville est aussi le premier film de l’acteur Michael Hawkins.
  • La Hammer avait initialement prévu de créer une nouvelle franchise de plusieurs films avec Peter Cushing dans le rôle du célèbre détective, mais les fans de la compagnie n’acceptèrent pas l’absence de monstres et l’idée fut abandonnée.
  • Quelques années plus tard, le réalisateur Terence Fisher dirigea une nouvelle aventure du détective, cette fois-ci interprété par Christopher Lee, dans Sherlock Holmes et le collier de la mort (1962). Quant à Peter Cushing, il reprendra son personnage en 1968 dans une série télévisée britannique Sherlock Holmes débutée en 1964-1965, ainsi qu’en 1984 dans le téléfilm Les Masques de la mort.
  • Dans la scène où le chien des Baskerville tue Stapleton, on s’aperçoit en fait que c’est l’acteur Ewen Solon qui attrape le chien et non l’inverse. Si on regarde bien, le chien ne se précipitait pas vers l’acteur ce qui aurait eu pour effet de faire rater la scène.

Les Daleks envahissent la Terre

Gordon Flemyng, 1966

Les daleks envahissent la terre Flemyng_66Le Docteur, savant loufoque, entraîne sa nièce, sa petite-fille ainsi qu’un policier entré par mégarde dans une cabine téléphonique dans des aventures temporelles. Tous se retrouvent dans la capitale britannique en l’an 2150.

La ville est quasi détruite, les quelques survivants étant sous le joug de terribles robots extraterrestres.

Les humains sont peu à peu faits prisonniers et deviennent des miliciens « décérébrés » à la solde des extra-terrestres venus de Skaro, les Daleks.

Aidés par des londoniens résistants, le Docteur tente d’attaquer le vaisseau des Daleks qui s’est posé dans la ville.

Durée 81 minutes

  • Peter Cushing (VF : Jean Martinelli) : Le Docteur
  • Bernard Cribbins : Tom Campbell
  • Ray Brooks : David
  • Andrew Keir (VF : Jean Clarieux) : Wyler
  • Roberta Tovey : Susan
  • Jill Curzon : Louise
  • Roger Avon : Wells
  • Geoffrey Cheshire : Roboman

AUTOUR DU FILM

Faisant suite à Dr Who contre les Daleks (1965) Les Daleks envahissent la terre est un remake de l’épisode « The Dalek Invasion of Earth » (1964) (saison 2 Histoire 2) de la série télévisée Doctor Who. Cette suite devait être suivie par un troisième film, basé sur l’histoire The Chase (1965), mais ce dernier ne fut jamais réalisé.

Durant la période de production des films les épisodes « The Dalek Invasion of Earth » (dont le film est inspiré) « The Chase » ainsi que le très long sérial « The Daleks’ Master Plan » impliquant les Daleks avaient déjà été diffusés à la télévision.

Le retour de Frankenstein

Terence Fisher, 1969

Le retour de frankenstein Fisher_69Le Baron Frankenstein est bien décidé à poursuivre les macabres expériences qui ont fait son renom.

Il s’installe dans une pension de famille, tenue par la belle Anna, en compagnie de son assistant Karl.

Une dangereuse transplantation cervicale va être le point de départ de l’horreur.

Durée 98 minutes

  • Peter Cushing : le docteur Victor Frankenstein
  • Simon Ward : le docteur Karl Holst
  • Veronica Carlson : Anna Spengler
  • Freddie Jones : le professeur Richter
  • Thorley Walters : l’inspecteur Frisch
  • Maxine Audley : Ella Brandt
  • George Pravda : le docteur Frederick Brandt

AUTOUR DU FILM

  • Le tournage a débuté le 13 janvier 1969 et s’est déroulé à Stanmore.
  • La scène controversée du viol a été ajoutée à la dernière minute, alors que le tournage était presque terminé, à la demande de James Carreras, l’un des fondateurs du studio, qui considérait que le film manquait de sexe1. Peter Cushing déplora l’inclusion d’une telle scène et alla jusqu’à faire des excuses à Veronica Carlson.
  • Lors du tournage, Terence Fisher se remettait d’une sérieuse blessure à la jambe, due à un accident de la route, qui l’avait déjà écarté de Dracula et les Femmes (1968) et l’empêcha de poursuivre sa carrière au-delà de son film suivant, Frankenstein et le Monstre de l’enfer (1974).
  • Le Retour de Frankenstein est bien moins érotique et sexué que son prédécesseur (Frankenstein créa la femme), mais appuie davantage sur l’immoralité désormais aliénée du docteur. S’il est moins cruel et émouvant, ce volet peut en tout cas être considéré comme le plus dépressif et le plus dur de la série.
  • Le film sera un bon succès, notamment en France où ce nouvel épisode passe à nouveau la barre des 500 000 spectateurs (avec un total de 586 439 entrées). Au sein d’une période où la Hammer commence à décliner, c’est un résultat plutôt encourageant.