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La traque

Serge Leroy, 1975

La traque Leroy_75Helen Wells, une jeune Anglaise venue en Normandie pour louer une maison isolée en forêt, rencontre un groupe de chasseurs qui s’apprêtent à une battue au sanglier.

Ces sept hommes issus de la bonne société locale sont liés par des relations d’intérêts croisées.

Lors de la chasse, les grossiers frères Danville, Albert et Paul, croisent à nouveau par hasard la jeune femme, et subitement la violent, en présence du timide Chamond.

Helen parvient à blesser gravement Paul avant de prendre la fuite dans les bois, poursuivie par Albert qui lui propose un mutuel silence, puis lui tire dessus.

Les autres acceptent non sans réticence d’étouffer cette sale affaire, tandis que la jeune femme cherche à s’enfuir à tout prix.

Durée 95 minutes

  • Mimsy Farmer : Helen Wells
  • Jean-Pierre Marielle : Albert Danville
  • Jean-Luc Bideau : Philippe Mansart
  • Michael Lonsdale : David Sutter
  • Michel Constantin : Le capitaine Nimier
  • Philippe Léotard : Paul Danville
  • Paul Crauchet : Rollin
  • Michel Robin : Chamond
  • Gérard Darrieu : Maurois
  • Françoise Brion : Françoise Sutter
  • Georges Géret : Le braconnier
  • Michel Fortin : Le chauffeur de taxi

Quatre mouches de velours gris

Dario Argento, 1971

Quatre mouches de velours gris Argento_71Le musicien Roberto Tobias, suivi depuis plusieurs jours par un homme mystérieux, décide de le prendre en chasse.

Au cours de la dispute qui suit leur rencontre, il le tue accidentellement et un inconnu masqué le prend en photo, l’arme du crime à la main.

Cet inconnu va le harceler et le menacer, sans pour autant se livrer à un chantage.

Sur les conseils de son ami Diomede, surnommé « Dio » (Dieudonné, surnommé Dieu dans la version française), il engage le détective privé Arrosio.

Durée 104 minutes

  • Michael Brandon (VF : Bernard Murat) : Roberto Tobias
  • Mimsy Farmer (VF : Perrette Pradier) : Nina Tobias, son épouse
  • Bud Spencer (VF : Marcel Bozzuffi) : Diomede, dit Dio
  • Jean-Pierre Marielle (VF : lui-même) : le détective privé Gianni Arrosio
  • Francine Racette : Dalia
  • Calisto Calisti : Carlo Marosi (l’homme tué par Roberto)
  • Aldo Bufi Landi : Pathologiste
  • Marisa Fabbri : Amelia

AUTOUR DU FILM

Il clôt la Trilogie animalière de Dario Argento.

  • Les mains du tueur sont celles de Luigi Cozzi.
  • Le ressort final du film utilise le principe de l’optogramme, croyance en vogue au dix-neuvième siècle, selon laquelle l’œil d’un mort conserve sur sa rétine la dernière image enregistrée, et donc celle de son meurtrier.

Le parfum de la dame en noir

Francesco Barilli, 1974

Il profumo della signora in nero Barilli_74Petite fille, Silvia Hacherman (Mimsy Farmer) assiste à une scène érotique à laquelle participe sa mère. Devenue chercheuse en chimie, elle reste perturbée par le décès de ses parents, notamment celui de sa mère, dont elle a poignardé l’amant.

Elle se rend, en compagnie de son fiancé, chez des amis, chez qui elle rencontre un professeur africain de sociologie, qui lui dévoile les mystères de la magie noire et du vaudou. Elle va ensuite rencontrer une petite fille en robe de dentelle, qui n’est autre qu’elle-même enfant.

Sous sa conduite, elle va entrer dans un monde où il devient impossible de séparer le rêve de la réalité. Incapable de retrouver le contact avec le réel, et sans savoir qu’elle est manipulée par une secte qui pratique des rituels de magie noire.

Durée 105 minutes

  • Mimsy Farmer : Silvia Hacherman
  • Nike Arrighi : Orchidea
  • Gabriele Bentivoglio : le garçon du magasin
  • Maurizio Bonuglia : Roberto, fiancé de Silvia
  • Luigi Antonio Guerra : son collègue chimiste
  • Jho Jhenkins : Andy, le professeur de sociologie
  • Donna Jordan : Francesca, amie de silvia
  • Carla Mancini : Elisabetta
  • Orazio Orlando : Nicola
  • Lara Wendel (sous le nom de « Daniela Barnes ») : Silvia jeune
  • Renata Zamengo : la mère de Silvia

AUTOUR DU FILM

Critiqué pour le mélange de psychanalyse, d’exotisme et de cruauté, le film a fait l’objet, récemment, d’une réévaluation.

On notera avec intérêt la proximité de l’intrigue avec celle de Rosemary’s baby de Roman Polanski. Alice au pays des merveilles, de Lewis Carroll, est également une source d’inspiration du film.