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Pulsions

Brian De Palma, 1980

Pulsions De Palma_80Kate Miller souffre de fantasmes érotiques si vivaces qu’elle a du mal à faire la part du rêve et de la réalité.

Un matin, elle se rend chez son psychiatre, Robert Elliot, pour lui parler de ses déceptions sexuelles avec son mari.

En se rendant au musée, Kate séduit un homme qui l’emmène dans son appartement pour y passer la nuit.

Le lendemain matin, en prenant l’ascenseur pour quitter l’immeuble, Kate est atrocement assassinée à coups de rasoir par une femme blonde portant de grosses lunettes noires.

Liz Blake, une call-girl de haute volée, est témoin du crime : elle a aperçu la tueuse au rasoir. Le jour suivant, au commissariat de police se retrouvent le docteurr Elliot, Peter Miller, le fils de Kate, et Liz Blake.

Durée 105 minutes

  • Michael Caine (VF : Gabriel Cattand) : Dr. Robert Elliott
  • Angie Dickinson (VF : Martine Sarcey) : Kate Miller
  • Nancy Allen (VF : Catherine Lafond) : Liz Blake
  • Keith Gordon (VF : Gilles Laurent) : Peter Miller
  • Dennis Franz (VF : Marc De Georgi) : l’inspecteur Marino
  • David Margulies (VF : Pierre Hatet) : Dr. Levy
  • Ken Baker : Warren Lockman
  • Susanna Clemm : Betty Luce
  • Mary Davenport : la femme au restaurant

Interstellar

Christopher Nolan, 2014

Interstellar Nolan_14Dans un futur proche, la Terre est de moins en moins accueillante pour l’humanité qui connaît une grave crise alimentaire. Une humanité tellement résignée sur son destin que les écoles enseignent désormais que les missions Apollo n’eurent pas lieu et ne servirent qu’à pousser l’URSS à se ruiner en projets concurrents. Cooper, un ancien pilote de la NASA, est devenu agriculteur pour subvenir aux besoins de la population et vit dans sa ferme avec sa famille. Sa fille Murphy, âgée de dix ans, croit que leur maison est hantée par un fantôme qui tente de communiquer avec elle. C’est alors qu’ils découvrent que ce « fantôme » est en réalité une forme inconnue d’intelligence qui finit par leur envoyer un message codé au moyen d’ondes gravitationnelles qui altèrent la poussière sur le sol. Ils finissent par comprendre que ce message est écrit en langage binaire, et qu’il leur indique les coordonnées géographiques d’un lieu où ils décident de se rendre.

Cooper se rend sur place et y découvre une installation secrète de la NASA, qui, malgré les démentis du gouvernement, existe toujours. L’équipe de scientifiques qui y est présente, dirigée par le professeur John Brand, lui apprend qu’ils ont découvert un trou de ver à proximité de Saturne, formé 48 ans auparavant. Un trou de ver de cette taille et durant aussi longtemps étant scientifiquement impossible, du moins naturellement, ils en concluent qu’il a forcément été créé par une forme d’intelligence, des « êtres », probablement les mêmes que ceux qui ont indiqué les coordonnées de l’installation à Cooper. Ceci dans le but, selon eux, de sauver l’humanité de l’extinction, la génération de la fille de Cooper étant la dernière qui survivra sur Terre selon Brand. Car en effet, Brand finit par apprendre à Cooper ce que la NASA fait dans cette installation : ils cherchent à sauver l’humanité en lui faisant quitter la Terre pour aller sur une autre planète qui, elle, serait habitable, ce que la Terre n’est plus. Cependant, aucune planète de ce type n’existant dans le système solaire, ce trou de ver serait la solution, car il permet d’atteindre relativement rapidement, sans voyages intersidéraux pouvant durer des millénaires, de nouvelles planètes dans une autre galaxie.

Durée 169 minutes

  • Matthew McConaughey (VF : Bruno Choël) : Joseph Cooper
  • Anne Hathaway (VF : Caroline Victoria) : Amelia Brand
  • Jessica Chastain (VF : Rafaèle Moutier) : Murphy Cooper
  • Mackenzie Foy (VF : Lou Dubernat) : Murphy Cooper enfant
  • Ellen Burstyn (VF : Marion Loran) : Murphy Cooper âgée
  • Michael Caine (VF : Frédéric Cerdal) : le professeur John Brand
  • Casey Affleck (VF : Donald Reignoux) : Tom Cooper
  • Timothée Chalamet (VF : Gabriel Bismuth-Bienaimé) : Tom Cooper jeune
  • John Lithgow (VF : Patrick Préjean) : Donald
  • Wes Bentley (VF : Jean-Christophe Dollé) : Doyle
  • David Gyasi (VF : Daniel Lobé) : Romilly
  • Matt Damon (VF : Damien Boisseau) : Dr Mann
  • Bill Irwin (VF : François Dunoyer) : la voix du robot TARS
  • Josh Stewart (VF : Stefan Godin) : la voix du robot CASE
  • David Oyelowo (VF : Jean-Baptiste Anoumon) : le principal
  • Topher Grace (VF : Stéphane Pouplard) : Dr Getty
  • Leah Cairns (VF : Laurence Charpentier) : Loïs
  • William Devane (VF : Patrick Messe) : le directeur de la NASA Williams
  • Jeff Hephner : un docteur
  • Brooke Smith : une infirmière de la station Cooper

VRAISEMBLANCE SCIENTIFIQUE

Nolan a fait appel au physicien spécialiste des trous noirs Kip Thorne pour simuler l’apparence visuelle d’un trou noir entouré d’un disque d’accrétion de matière en rotation rapide. Thorne a eu la possibilité de développer une simulation numérique avec un degré de précision très avancé, menant même selon le magazine américain Wired à des découvertes scientifiques. En effet, le disque d’accrétion, qui est matériellement plat comme les anneaux de Saturne paraît, par le jeu des déformations de l’espace-temps générées par le trou noir, entourer celui-ci comme une coquille, formant des figures complexes avec de multiples couches, ce qui était inattendu. Le disque d’accrétion n’entoure pas réellement le trou noir, mais la lumière dégagée par le disque est piégée par les déformations de l’espace-temps et suit des géodésiques entourant le trou noir.

Jean-Pierre Luminet, physicien également spécialiste des trous noirs, remarque cependant que la simulation du film néglige un phénomène physique : l’effet Doppler. La coquille de lumière aurait dû apparaitre comme fortement dissymétrique, car une partie du disque d’accrétion en rotation s’éloigne à haute vitesse de l’observateur, et la partie opposée s’en rapproche. La partie s’éloignant devrait apparaitre beaucoup plus sombre et celle approchant plus brillante. Kip Thorne en convient et affirme que cet effet a volontairement été supprimé pour que le spectateur ne soit pas désorienté par le résultat visuel.