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Sans mobile apparent

Philippe Labro, 1971

Sans mobile apparent Labro_71Nice, 1971.

L’inspecteur Carella enquête sur deux meurtres semblables commis la même journée. Deux autres surviennent le lendemain.

Une course contre la montre s’engage pour trouver le lien entre ces quatre meurtres sans mobile apparent.

Durée 98 minutes

  • Jean-Louis Trintignant : l’inspecteur Stéphane Carella
  • Dominique Sanda : Sandra Forest
  • Carla Gravina : Jocelyne Rocca
  • Paul Crauchet : Francis Palombo
  • Laura Antonelli : Juliette Vaudreuil
  • Jean-Pierre Marielle : Perry Rupert-Foote
  • Stéphane Audran : Hélène Vallée

La traque

Serge Leroy, 1975

La traque Leroy_75Helen Wells, une jeune Anglaise venue en Normandie pour louer une maison isolée en forêt, rencontre un groupe de chasseurs qui s’apprêtent à une battue au sanglier.

Ces sept hommes issus de la bonne société locale sont liés par des relations d’intérêts croisées.

Lors de la chasse, les grossiers frères Danville, Albert et Paul, croisent à nouveau par hasard la jeune femme, et subitement la violent, en présence du timide Chamond.

Helen parvient à blesser gravement Paul avant de prendre la fuite dans les bois, poursuivie par Albert qui lui propose un mutuel silence, puis lui tire dessus.

Les autres acceptent non sans réticence d’étouffer cette sale affaire, tandis que la jeune femme cherche à s’enfuir à tout prix.

Durée 95 minutes

  • Mimsy Farmer : Helen Wells
  • Jean-Pierre Marielle : Albert Danville
  • Jean-Luc Bideau : Philippe Mansart
  • Michael Lonsdale : David Sutter
  • Michel Constantin : Le capitaine Nimier
  • Philippe Léotard : Paul Danville
  • Paul Crauchet : Rollin
  • Michel Robin : Chamond
  • Gérard Darrieu : Maurois
  • Françoise Brion : Françoise Sutter
  • Georges Géret : Le braconnier
  • Michel Fortin : Le chauffeur de taxi

Dupont Lajoie

Yves Boisset , 1974

Dupont lajoie Boisset_75Georges Lajoie est cafetier à Paris, place d’Aligre.

C’est un homme jovial, renfrogné, hypocrite, volontiers raciste. Sa femme, également raciste, Ginette (Ginette Garcin), est docile et naïve. Les Lajoie, avec leur fils Léon, bachelier, partent avec leur nouvelle caravane passer leurs vacances, comme chaque été, sur la côte provençale, au « Camping Caravaning Beau-soleil », tenu par Loulou, un Pied-Noir.

Les Lajoie y retrouvent les Schumacher, huissier de justice à Strasbourg, et les Colin, vendeurs de sous-vêtements sur les marchés. Ces bons Français du Nord se répandent en lieux communs, notamment sur la paresse supposée des « gens du Sud », mais néanmoins veulent sympathiser avec les Vigorelli, des Italiens nouveaux venus au camping. Vigorelli est chef de chantier et apprécie comme « de la merde » les nouveaux immeubles construits par Loulou pour les vacanciers, grâce au travail à bas salaires d’ouvriers algériens, logés dans un baraquement. Mais Vigorelli et Loulou parlent arabe et respectent les ouvriers immigrés pour leur ardeur au travail.

Lors d’un bal, Georges Lajoie s’en prend violemment à l’un de ces ouvriers, venu danser un peu trop près de la belle Brigitte, la fille de Colin.

L’empoignade amène les gendarmes qui, naturellement, embarquent seulement les Algériens.

Durée 100 minutes

  • Jean Carmet : Georges Lajoie
  • Pierre Tornade : Colin
  • Ginette Garcin : Ginette Lajoie
  • Pascale Roberts : Madame Colin
  • Jean Bouise : l’inspecteur Boulard
  • Michel Peyrelon : Albert Schumacher
  • Odile Poisson : madame Schumacher
  • Jean-Pierre Marielle : Léo Tartaffione
  • Robert Castel : Loulou
  • Isabelle Huppert : Brigitte Colin
  • Abderrahmane Ben Kloua : Saïd
  • Jacques Villeret : Gérald
  • Pino Caruso : Vigorelli
  • Victor Lanoux : l’ancien d’Algérie

AUTOUR DU FILM

En dehors du café situé à Paris XIIe, place d’Aligre, angle rue Beccaria (aujourd’hui disparu) – dont l’intérieur est un autre café de la place d’Aligre, angle rue d’Aligre (aujourd’hui encore dans son jus), le reste du film a été tourné en Provence essentiellement dans le Var. La plage avec le pont en arrière plan est celle de Saint Aygulf. D’autres scènes ont été tournée à Fréjus. Le discours du maire et celui de Léo Tartafionne a été tourné à Tourtour (on y voit les deux ormeaux appelés « Sully », plantés en 1638 et aujourd’hui disparus). L’embouteillage peu avant l’arrivée au camping semble avoir été tourné dans le village de Tourves.

Quatre mouches de velours gris

Dario Argento, 1971

Quatre mouches de velours gris Argento_71Le musicien Roberto Tobias, suivi depuis plusieurs jours par un homme mystérieux, décide de le prendre en chasse.

Au cours de la dispute qui suit leur rencontre, il le tue accidentellement et un inconnu masqué le prend en photo, l’arme du crime à la main.

Cet inconnu va le harceler et le menacer, sans pour autant se livrer à un chantage.

Sur les conseils de son ami Diomede, surnommé « Dio » (Dieudonné, surnommé Dieu dans la version française), il engage le détective privé Arrosio.

Durée 104 minutes

  • Michael Brandon (VF : Bernard Murat) : Roberto Tobias
  • Mimsy Farmer (VF : Perrette Pradier) : Nina Tobias, son épouse
  • Bud Spencer (VF : Marcel Bozzuffi) : Diomede, dit Dio
  • Jean-Pierre Marielle (VF : lui-même) : le détective privé Gianni Arrosio
  • Francine Racette : Dalia
  • Calisto Calisti : Carlo Marosi (l’homme tué par Roberto)
  • Aldo Bufi Landi : Pathologiste
  • Marisa Fabbri : Amelia

AUTOUR DU FILM

Il clôt la Trilogie animalière de Dario Argento.

  • Les mains du tueur sont celles de Luigi Cozzi.
  • Le ressort final du film utilise le principe de l’optogramme, croyance en vogue au dix-neuvième siècle, selon laquelle l’œil d’un mort conserve sur sa rétine la dernière image enregistrée, et donc celle de son meurtrier.