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L’homme au masque de cire

André De Toth, 1953

L'homme au masque de cire De Toth_53Londres, au début des années 1910. Un artiste sculpteur d’exception crée et dirige son musée de cire.

Son associé le trahit bientôt et met le feu à ses œuvres et à son musée. Dans l’incendie, le génial créateur est très gravement brûlé.

Dix ans plus tard, le sculpteur sur cire réapparaît miraculeusement guéri pour inaugurer un nouveau musée aux États-Unis.

Il choisit alors d’y exposer un thème très spécial : l’horreur d’assassinats, exécutions et tortures célèbres ou d’actualité.

Mais bientôt, l’épouvante semble rôder à proximité du musée de cire car d’inquiétantes disparitions commencent à se produire.

Durée 88 minutes

  • Vincent Price (VF : Raymond Loyer) : Prof. Henry Jarrod
  • Paul Picerni (VF : René Arrieu) : Scott Andrews
  • Frank Lovejoy (VF : Robert Dalban) : Lt Tom Brennan
  • Phyllis Kirk (VF : Jacqueline Porel) : Sue Allen
  • Carolyn Jones (VF : Jacqueline Ferrière) : Cathy Gray
  • Charles Bronson – Buchinsky : Igor
  • Paul Cavanagh (VF : Abel Jacquin) : Sidney Wallace
  • Dabbs Greer (VF : Pierre Leproux) : Sgt Jim Shane
  • Reggie Rymal (VF : Claude Péran) : le bonimenteur

AUTOUR DU FILM

Ce film tourné en relief stéréoscopique est un remake de Masques de cire (Michael Curtiz, 1933).

Le dernier train de Gun Hill

John Sturges, 1959

Le dernier train de gun hill Sturges_59La femme indienne du shérif Matt Morgan est violée et tuée par deux hommes.

Se rendant à Gun Hill, Morgan découvre que l’un des criminels est le fils de son vieil ami Craig Belden, devenu un très riche éleveur.

Bien qu’il doive la vie à Belden, Morgan est déterminé à arrêter les coupables et à repartir avec eux par le dernier train de Gun Hill.

Mais avant cela, il devra affronter Belden et ses hommes, dans une ville indifférente ou hostile, où il ne peut compter que sur l’aide de Linda, l’ancienne maîtresse de son ami.

Durée 94 minutes

  • Kirk Douglas (VF : Roger Rudel) : Matt Morgan
  • Anthony Quinn (VF : Jean Clarieux) : Craig Belden
  • Carolyn Jones (VF : Jacqueline Porel) : Linda
  • Earl Holliman (VF : Serge Lhorca) : Rick Belden
  • Brad Dexter (VF : Jean Violette) : Beero, le contremaître
  • Brian G. Hutton : Lewis, l’ami de Rick
  • Val Avery (VF : Serge Sauvion) : Steve, barman du Horseshoe

Règlement de comptes

Fritz Lang, 1953

The big heat Lang_53À la suite du suicide d’un de ses supérieurs, le policier Dave Bannion prend conscience du degré de corruption qui règne chez ses collègues, dans sa hiérarchie et dans le monde politique.

La pègre locale décide de le supprimer en piégeant sa voiture, mais c’est sa femme qui meurt dans l’explosion.

Aidé d’une amie d’un des criminels, Bannion se lance alors dans une croisade qui va l’amener aux frontières entre justice et vengeance.

Durée 90 minutes

  • Glenn Ford (VF : Raoul Curet) : Dave Bannion
  • Gloria Grahame : Debby Marsh
  • Jocelyn Brando (VF : Jacqueline Ferrière) : Katie Bannion
  • Alexander Scourby (VF : Jacques Beauchey) : Mike Lagana
  • Lee Marvin (VF : Jean Violette) : Vince Stone
  • Jeanette Nolan : Bertha Duncan
  • Peter Whitney (VF : Eddy Rasimi) : Tierney

AUTOUR DU FILM

Fritz Lang tourna ce film au sommet de son art en seulement quinze jours (alors qu’il en faut une trentaine en moyenne à l’époque) après une minutieuse préparation. La mécanique du scénario est typiquement langienne. Dès lors que Dave Bannion refuse une corruption qui gangrène la ville il est happé par un engrenage qui le conduit presque à assassiner une femme pour se faire justice. Souvent chez Lang, ce n’est qu’un détail qui induit la bascule du personnage et peut le conduire au pire. Ici le personnage laisse sa voiture à sa femme pour raconter une histoire à sa fille – et la voiture explose. Il devient dès lors une bombe à retardement utilisant les méthodes de ceux qu’il chasse. Bannion réussira à reprendre le contrôle, mais de justesse, alors qu’il s’apprête à assassiner une femme.

Le film se caractérise aussi par des éclairs d’une violence annonçant les polars des années 1960. Il s’ouvre sur le suicide en plan subjectif d’un policier (que Lang emprunte à La Maison du docteur Edwardes d’Alfred Hitchcock). Glenn Ford (qui incarna souvent avec brio les méchants) trouve un rôle qui lui permet d’exprimer sa complexité. Lee Marvin compose un terrifiant homme de main bestial qui se plaît à torturer les femmes.